Ce qui me séduit au parc Montsouris ce sont ses pentes vertes, ses chemins qui serpentent tels des lacets alpins, son étang blotti comme dans le cirque d 'une petite vallée, la tranchée abrupte réservée aux rails qui est adoucie par de grands arbres peut-être centenaires.
Mais quand je décide d'y courir, l'envie me viens d aplanir sévèrement ce relief... Alors après deux tours, en outre un peu courts, dans ses monts et ses creux, je travers l'avenue et m'enfonce dans le campus de la Cité Universitaire. J'aime me perdre dans ce mélange cocasse et pourtant harmonieux de bâtisses victoriennes et de cubes en béton, de massifs soignés et de talus en friche, de terrains de sport et d'étendues boisées.
Mais quand je décide d'y courir, l'envie me viens d aplanir sévèrement ce relief... Alors après deux tours, en outre un peu courts, dans ses monts et ses creux, je travers l'avenue et m'enfonce dans le campus de la Cité Universitaire. J'aime me perdre dans ce mélange cocasse et pourtant harmonieux de bâtisses victoriennes et de cubes en béton, de massifs soignés et de talus en friche, de terrains de sport et d'étendues boisées.
Pourtant, le plus touchant dans cet univers étonnant qui borde le "périph", plus encore que le patrimoine architectural, ses influences, sa variété, la tolérance et la fraternité qu'il symbolise, c'est la cohabitation, naturelle et facile semble-t-il, entre générations, entre origines. On s'attend évidemment, à sillonner entre la Maison du Cambodge et la Fondation danoise, à y croiser des étudiants du monde entier. Je ne m'imaginais pas une telle proximité entre ces élèves nonchalants, studieux ou amoureux, et leurs invités sur ce lieux, personnes âgées en balade ou appliquées à lancer leurs boules de pétanque, promeneurs et joggeurs, maîtres guidant leur ami canin, jeunes enfants venus avec leurs moniteurs de centre aéré, ou encore les quelques privilégiés qui profitent de cours de tennis privés.
Je ressors de la Cité avec l'impression fugace de traverser un sas, de quitter un monde surement idéalisé, en tous cas gorgée de ce bref émerveillement, et ma foulée n'en est que plus légère. Un dernier tour de parc puis j'invite mes filles à me piétiner généreusement le dos et les membres dans l'herbe épaisse et fraîche de la pelouse, pour ancrer la détente dans mon corps et prolonger ce voyage sensoriel...
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